6/11/2008

une petite digression

juste une entorse au fil de ce blog que je vous consacre depuis quelques mois.


Juste un petit mouvement d'humeur, une protestation (vaine, mais protestation tout de même) contre ceux qui s'emparent des mots et qui, à toute force, se les accaparent, quand bien même ces mots ne les concernent pas.

J'expose ces mots que je vous destine au regard silencieux des autres depuis des mois, aucune place pour aucun commentaire,sur ce blog, pas le choix.
Celui qui entre là, entre, lit, prend ce qui lui convient, je ne veux pas le savoir.
Je ne lui demande rien, que de faire ce qu'il a à faire en silence.
Chacun se raconte l'histoire qu'il veut.

Ce lieu n'est pas un lieu d'échange, ce n'est pas une table de café dans une rue passante où les amies se retrouvent pour un verre. C'est un lieu personnel, intime.

Ce lieu a une fenêtre sur le monde, tout comme l'appartement où je vis, et je ne m'empêcherai pas de m'y promener nue si j'en ai envie, sous le prétexte des voyeurs.
Peu m'importe l'habitude qu'ils ont prise, ce sont des pratiques qui les regardent et ne les renvoient dans les faits qu'à eux mêmes.

Ce lieu, comme je l'ai toujours dit n'est consacré qu'à vous l'amie de 25 ans, à qui je dois peut-être d'avoir survécu, de n'avoir jamais renoncé.

A toi, Jolie môme, et à personne d'autre, n'en déplaise.