2/05/2008

Jouer

Souvenez-vous, vous me disiez ces années là combien vous aviez perdu l'espoir de jouer à nouveau un jour...
ce jour vous est revenu, vous jouez, vous faites jouer et c'est votre vie toute entière qui a pris ce tournant.
Je reste silencieuse dans ma petite vie de mon côté, parce qu'il faut savoir entourer de silence ceux pour qui on a cette tendresse au fond du coeur, et aussi parce qu'on parle autour de vous un langage qui ne m'est pas accessible.

J'entends votre silence comme une promesse pour votre avenir, j'en suis heureuse.

J'ai la satisfaction d'avoir accompagné vos pas au moment où il vous était si difficile de renoncer à votre ancienne vie, par trop d'habitude.
Tout le reste c'est bien vous qui l'avez fait.
Et si mon rôle n'était que cet appui temporaire, alors je suis sereine, parce qu'il vous a servi.

Je pense à vous de loin, mais je pense à vous.