1/03/2007

un an plus tard

amie,

peut-être n'y a-t-il qu'à vous que je puisse confier ces choses infimes de la vie.
ces choses intimes que sont la solitude et l'isolement. quand nos vies sont si différentes et si distantes mais que je peux néanmoins compter sur la chaleur de votre amitié, par delà.
je ne vous ai pas appelée encore, je n'ai pas encore sacrifié au rituel des voeux, parce que je me désole de la platitude et de l'artifice de ces manifestations de tendresse programmée, toute chose dont je ne veux pas entre nous.
mes voeux pour vous, vous les connaissez, je n'ai pas manqué de vous les dire, tout au long de ces dernières années, des années déjà.
amie, vous m'avez gardé cette tendresse en dépit de mes sautes d'humeur, de mes revirements, de mes doutes; vous savez probablement qu'il est une chose entre toutes dont je ne doute pas...