d'un pas nonchalant, d'un air détaché
le portable a vibré frénétiquement, c'était vous, c'était votre message.
je promenais dans les entrailles du métro et vous demandiez de mes nouvelles.
j'étais en route pour quelques croquis, comment l'avez-vous su, de si loin?
j'essaie, je progresse, j'essaie.
les touristes ont envahi la ville, ils entrent et sortent des cours, commentent, troublent le silence si précieux.
une accalmie, je suis assise sur le rebord d'un puits, le nez en l'air, j'essaie d'accrocher l'entrelac des nervures, la succession des ombres.
c'est si difficile, mais je vous le dois.
je vous entends me répondre que je le dois à moi-même, admettons.
là où je vois des arches et des fenêtres à meneaux, vous voyez des décors de théatre, vous voyez un spectacle, des lumières.
il faudra penser à se lever plus tôt le matin, quand vous reviendrez.
reviendrez-vous?
le mieux que je puisse vous souhaiter serait de ne pas en avoir le temps.
parce que ça voudrait dire combien vos propres projets vous tiennent.
mais ce n'est pas le mieux que je puisse souhaiter pour moi.
mentalement je note les portes, les passages que je veux vous faire voir.
je n'avais jamais regardé cette ville depuis toutes les années où j'y reste.
j'ai commencé de la voir avec vous.
je dessinerai donc, envers et contre tous les prétextes que je trouverai pour nourrir ma paresse.
le 19 arrive à grands pas, je pense à cette impasse vers Montmartre où vous m'aviez conduite, la maison du bout de la rue, ma crispation en voyant sur la plaque ce 19.
je vous en ai expliqué la raison et je l'ai regretté tout de suite après quand vous m'avez rappelé la date de votre anniversaire.
puisse ce 19 ci vous être propice.
si ce n'était pas le cas, songer à voir un exorciste.
je promenais dans les entrailles du métro et vous demandiez de mes nouvelles.
j'étais en route pour quelques croquis, comment l'avez-vous su, de si loin?
j'essaie, je progresse, j'essaie.
les touristes ont envahi la ville, ils entrent et sortent des cours, commentent, troublent le silence si précieux.
une accalmie, je suis assise sur le rebord d'un puits, le nez en l'air, j'essaie d'accrocher l'entrelac des nervures, la succession des ombres.
c'est si difficile, mais je vous le dois.
je vous entends me répondre que je le dois à moi-même, admettons.
là où je vois des arches et des fenêtres à meneaux, vous voyez des décors de théatre, vous voyez un spectacle, des lumières.
il faudra penser à se lever plus tôt le matin, quand vous reviendrez.
reviendrez-vous?
le mieux que je puisse vous souhaiter serait de ne pas en avoir le temps.
parce que ça voudrait dire combien vos propres projets vous tiennent.
mais ce n'est pas le mieux que je puisse souhaiter pour moi.
mentalement je note les portes, les passages que je veux vous faire voir.
je n'avais jamais regardé cette ville depuis toutes les années où j'y reste.
j'ai commencé de la voir avec vous.
je dessinerai donc, envers et contre tous les prétextes que je trouverai pour nourrir ma paresse.
le 19 arrive à grands pas, je pense à cette impasse vers Montmartre où vous m'aviez conduite, la maison du bout de la rue, ma crispation en voyant sur la plaque ce 19.
je vous en ai expliqué la raison et je l'ai regretté tout de suite après quand vous m'avez rappelé la date de votre anniversaire.
puisse ce 19 ci vous être propice.
si ce n'était pas le cas, songer à voir un exorciste.